Comme je vous l'écrivais dans mes précédents messages, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT
D'ESPRIT pour
bien profiter de l'été.
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : "et si vous
deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?".
La seconde, à transformer les points d'exclamation en points d'interrogation.
Troisième attitude : passer du conditionnel à l'inconditionnel
Combien de femmes, d’hommes aiment leurs corps ? le chérisse ?
Faudrait-il être belle/beau pour s’aimer ?
Le matin, peut-être, vous regardez-vous à peine dans la glace ? Ou vous essayez tout un tas de vêtements et le miroir ne cesse de vous renvoyer une
image que vous n’aimez pas... Rien ne va !
En fait, cette image dans le miroir n’est pas vous mais le regard négatif que, selon vous, les autres porteront sur vous. Cette pensée est-elle la (toute) réalité ?
Et quand bien même vous croiseriez un regard indélicat, pourquoi lui donner plus de pouvoir sur vous que tous les regards neutres ou bienveillants, et le laisser ruiner votre journée ?
Avez-vous remarqué que les parents aiment leurs enfants comme s’ils étaient les plus beaux de la terre ? Surtout lorsqu’ils sont bébés, alors que souvent on se dit que ces parents embellissent la
réalité. En fait, nous aimons nos enfants inconditionnellement, quelque soit leur apparence physique ou leur handicap. C’est
l’amour inconditionnel.
Façonné au cours de l'évolution des espèces, le cerveau humain est enclin à aimer les enfants inconditionnellement pour leur permettre de grandir sur des bases solides et de s'épanouir
pleinement, afin que cette nouvelle génération soit en mesure de prendre la relève et de survivre aux adversités de la vie. Inversement, l'enfant aime spontanément ses parents d'un amour
inconditionnel. Notre histoire personnelle a parfois enfoui cette capacité innée à aimer inconditionnellement.
Pour la remobiliser, commencez par adopter les premières attitudes proposées : changez de point de vue, regardez-vous comme le ferait votre meilleur(e) ami(e) ou un petit enfant, demandez-vous ce
que vous en penserez réellement au soir de votre vie, reformulez les phrases négatives ou "enfermantes" qui vous viennent à l'esprit en y ajoutant un point d'interrogation...
Enfin, dernière attitude : méditez ce que nous enseigne la sagesse traditionnelle, à savoir que l’amour « vrai » est inconditionnel. Et demandez-vous : pourquoi n’en serait-il pas de même pour
soi ?
Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC